Découvrez le terroir japonais

La fermentation au Japon : un pilier de la gastronomie

Découvrez le terroir japonais

La fermentation au Japon : un pilier de la gastronomie

par Sara Couture le févr. 10 2025
  La fermentation est un processus de transformation des aliments ancré au cœur de la cuisine japonaise. Plus qu'un simple moyen de conservation, elle sublime les saveurs et enrichit les aliments en nutriments essentiels. Favorisée par le climat chaud et humide du Japon, la fermentation est une technique millénaire qui a donné naissance à des ingrédients emblématiques.  Les incontournables  Miso et natto : le soya fermenté  Le miso, dont l'origine remonte au VIIIe siècle, est une pâte de soya fermentée utilisée comme assaisonnement dans de nombreux plats japonais, notamment la fameuse soupe miso. La production de miso implique la fermentation d'un mélange de soya, de riz ou d'orge, de sel et d'un champignon utilisé comme levure appelé Aspergillus oryzae.   Le natto, quant à lui, est un autre produit soya fermenté, particulièrement réputé pour sa texture filamenteuse et son goût prononcé. Riche en probiotiques, il est souvent consommé au petit-déjeuner avec du riz.  Sauce soya (shoyu) : l’or noir de la cuisine japonaise  La sauce soya, l'une des plus anciennes sauces fermentées au monde, résulte d'un processus de fermentation d'un mélange de soya, de blé, d'eau, de sel et de levure d'une durée d’au minimum six mois. Son umami intense en fait un ingrédient incontournable pour relever les plats japonais. Vous pouvez d’ailleurs découvrir le processus de fabrication de nos sauces soya, brassée dans l’entreprise familiale Daikou Shoyu dans notre article « L'art de l'umami ».  Umeboshi : la prune fermentée aux vertus bienfaisantes  Les umeboshi sont des prunes japonaises fermentées au sel, connues pour leur saveur acidulée et salée. Elles sont traditionnellement consommées avec du riz et sont réputées pour leurs bienfaits digestifs et détoxifiants.  Les Différentes Méthodes de Fermentation au Japon  1. Fermentation au koji  Le koji (Aspergillus oryzae) est un champignon microscopique indispensable à la fabrication du miso, de la sauce soya et du saké. Il décompose les amidons en sucres, favorisant ainsi la fermentation et le développement des saveurs umami.  2. Saumurage (shiozuke)  Le shiozuke est une des plus anciennes méthodes de fermentation japonaise, utilisant du sel pour fermenter des aliments comme l'algue wakame et les prunes umeboshi.  3. Fermentation au son de riz (nukazuke)  Le nukazuke repose sur l'utilisation du son de riz mélangé à du sel et de l'eau pour fermenter principalement des légumes. Cette technique donne des pickles savoureux et riches en probiotiques.  4. Fermentation au saké (kasuzuke)  Le kasuzuke consiste à faire macérer les aliments dans un mélange de lie de saké (kasu), de mirin, de sel et parfois de sucre. Ce processus confère aux ingrédients une texture tendre et une saveur raffinée.  Riche et variée, la fermentation japonaise est un art culinaire à part entière. Que ce soit pour découvrir de nouvelles saveurs ou pour profiter des bienfaits des probiotiques, intégrer des aliments fermentés japonais à son alimentation est une expérience gustative et nutritionnelle fascinante. Retrouvez dans notre boutique en ligne des produits fermentés authentiques tels que le mirin et la sauce soya pour enrichir votre cuisine et explorer la richesse du terroir japonais !  
La Culture des bouillons au Japon : entre réconfort et sophistication

Découvrez le terroir japonais

La Culture des bouillons au Japon : entre réconfort et sophistication

par Sara Couture le janv. 24 2025
La cuisine japonaise, reconnue pour son équilibre et son raffinement, repose sur une base essentielle : les bouillons. Au cœur de cette tradition culinaire, le dashi occupe une place centrale, mais les variations et évolutions historiques enrichissent encore davantage cette culture unique.  Le Dashi : pilier de la cuisine japonaise  Le dashi est le bouillon par excellence au Japon. Il se distingue des bouillons occidentaux par sa méthode de préparation unique et sa sélection minutieuse d’ingrédients. Il existe plusieurs variations de dashi, mais la plus populaire est certainement celle élaborée à partir de flocons de bonite fumée.  En voici ses principales caractéristiques :          Ingrédients phares :  Kombu : une algue riche en umami.  Katsuobushi : flocons de bonite séchée, fermentée et fumée.  Autres ingrédients communs : champignons shiitake et niboshi (petits poissons séchés).          Technique de préparation :  Chauffage lent du kombu à partir d’eau froide afin de soutirer un maximum d’umami.  Infusion rapide des flocons de bonite pour extraire l’essence des saveurs, préservant ainsi la pureté des goûts.   La culture du bouillon au Japon trouve ses racines dans la période Jomon (13 000-300 av. J.-C.). Cependant, le dashi tel que nous le connaissons aujourd’hui a émergé au 7ème siècle, avec l’utilisation conjointe du kombu et du katsuobushi. Au fil des siècles, ces techniques se sont raffinées, réaffirmant le rôle du dashi comme élément central de la cuisine japonaise.  Le dashi est utilisé autant comme base pour des plats de soupes (soupe miso, soupes aux nouilles ramen, udon et soba) que comme ingrédient dans des plats populaires comme les takoyaki, okonomiyaki, oyakodon et bien plus.   Les nouilles ramen, une incontournable utilisation des bouillons   L’origine des ramen remonterait au début du 20e siècle. Les nouilles ramen, introduites par des immigrants chinois, sont en fait une adaptation japonaise de la gastronomie chinoise. Différentes recettes de bouillons à ramen ont été mises au point au fil du temps à travers les différentes régions du pays :  Shio : le plus ancien, ce boillon assaisonné au sel et a une couleur jaunâtre.  Shoyu : l'utilisation de la sauce soja apporte à ce bouillon une saveur riche et équilibrée.  Miso : en utilisant de la pâte de soja fermentée, ce bouillon offre une saveur profonde.  Tonkotsu : ce bouillon crémeux et riche à base d’os de porc, est très populaire dans le sud du Japon.  Des variantes adaptées aux préférences alimentaires ont également vu le jour. Le dashi peut être élaboré à base de shiitake pour en faire une version végétarienne ou même à base de légumes comme pour le shōjin dashi, ce dashi utilisé dans la cuisine végétalienne bouddhiste zen.     La culture des bouillons au Japon illustre une tradition culinaire raffinée, centrée sur l’extraction subtile des saveurs et l’harmonie des ingrédients. Qu’il s’agisse du dashi, des bouillons pour ramen ou des variantes modernes, ces préparations incarnent l’âme de la cuisine japonaise et son engagement envers la perfection gustative. Retrouvez un large choix de dashi dans notre boutique en ligne ! 
Nouvel An japonais : tradition et gastronomie

Découvrez le terroir japonais

Nouvel An japonais : tradition et gastronomie

par Sara Couture le déc. 30 2024
Le Nouvel An japonais (正月, "Shōgatsu") est une célébration riche en traditions et symboles qui allie spiritualité, festivité et gastronomie. Bien plus qu'une simple transition entre deux années, cette période reflète l'importance des rites de purification, des échanges communautaires et de la transmission culturelle. Découvrons ensemble les activités clés et les délices culinaires qui font de ce moment un événement unique.   
Le processus traditionnel de brassage du vinaigre de riz brun japonais

Découvrez le terroir japonais

Le processus traditionnel de brassage du vinaigre de riz brun japonais

par Samuel Laurin le sept. 18 2024
Notre vinaigre de riz brun est brassé depuis la période Edo par Tankaisu, une petite entreprise située sur la rive ouest du lac Biwa, dans la préfecture de Shiga. Ce vinaigre, fabriqué par Fukui-san à partir de riz récolté localement, a été fermenté pendant deux mois, puis vieilli pendant deux ans afin d'obtenir un goût doux et velouté. Ce vinaigre a remporté le prestigieux prix Mie Maru pour les aliments de qualité en 2021, 2022 et 2023.
L'art de l'Umami : révéler la riche histoire et le savoir-faire de la sauce soya japonaise traditionnelle

Découvrez le terroir japonais

L'art de l'Umami : révéler la riche histoire et le savoir-faire de la sauce soya japonaise traditionnelle

par Samuel Laurin le août 27 2024
Dans le domaine de la gastronomie asiatique, peu d'ingrédients apportent autant de profondeur aux plats que la sauce soya. La méthode de brassage de la sauce soya japonaise traditionnelle est un mélange complexe de science et de tradition. Découvrez la qualité exceptionnelle de notre sauce soya japonaise traditionnelle, fabriquée avec soin par Daikō Shōyu, une brasserie familiale de sauce soya datant de 1852.
Savez-vous différencier la sauce soya japonaise de la chinoise ?

Découvrez le terroir japonais

Savez-vous différencier la sauce soya japonaise de la chinoise ?

par Samuel Laurin le janv. 30 2024
Les origines de la sauce soya remontent à la Chine, où elle a été documentée pour la première fois sous la dynastie Han. La sauce soya chinoise, connue sous le nom de jiang you, est brassée principalement à partir de graines de soya, bien qu'aujourd'hui, l'ajout de blé au cours du processus de fermentation soit de plus en plus courant. La sauce soya chinoise a une teinte plus foncée et un goût plus salé que la sauce soya japonaise. Il en existe deux types principaux : la sauce soya légère, qui est plus claire et plus salée, et la sauce soya foncée, qui a une consistance plus épaisse et une saveur légèrement sucrée, semblable à celle de la mélasse.   En revanche, le shoyu, la sauce soya japonaise, obtient son goût particulier en combinant des graines de soya et du blé. L'amidon de blé apporte une douceur caractéristique et une saveur plus ronde. Il existe plusieurs types de sauce soya japonaise qui se différencient par le rapport entre le soya et le blé utilisé dans la recette et le temps de fermentation. Les trois principaux types sont :    La Koikuchi, ou sauce soya foncée, est le type de sauce soja japonaise le plus courant, représentant environ 80 % de la production nationale. Elle est composée à parts égales de soya et de blé, ce qui lui confère un goût bien équilibré qui convient aussi bien pour les trempettes que pour la cuisine.   L'Usukuchi, ou sauce soya légère, est plus claire et plus salée que la koikuchi. Elle est fabriquée avec une plus grande proportion de blé que de soya. Elle est souvent utilisée dans la cuisine du Kansai, car elle permet d'assaisonner les plats sans en assombrir la couleur. Elle est idéale pour les bases de soupe, les omelettes et les sautés. Le Tamari, ou sauce soya épaisse, contient du soya et peu ou pas de blé. Elle a tendance à être plus épaisse, plus riche et à avoir une saveur plus corsée. Sa teneur en umami est la plus élevée de la famille des sauces soya, ce qui en fait une excellente sauce de trempage pour les sashimis ou une sauce de finition pour les viandes grillées et les légumes rôtis.    Découvrez la qualité inégalée de notre sauce soya japonaise traditionnelle, méticuleusement élaborée par Daikou Shoyu, une famille multigénérationnelle dont l'héritage remonte à 1852.
Mineo Shindo

Découvrez le terroir japonais

Miyone : les agrumes, spécialité locale d'Ehime

par Samuel Laurin le sept. 26 2023
Les écorces d'agrumes confits de Miyone sont élaborées avec des agrumes natives du Japon à partir de 4 simples ingrédients. Lisez l'article pour en savoir plus sur l'entreprise de 2e génération derrière ce produit.
Daikō Shōyu, une entreprise familiarle depuis 1852.

Découvrez le terroir japonais

Entrevue avec Kensuke Osugi de Daikō Shōyu : la sauce soya d'hier à aujourd'hui

par Samuel Laurin le juin 28 2020
Kensuke Osugi, propriétaire actuel de Daikō Shōyu qui en est à sa 6e génération de producteurs de sauce soya artisanale, nous explique comment son souci d’améliorer continuellement ses produits tout en maintenant les méthodes traditionnelles de fabrication ont fait le succès de son entreprise.